Publié dans Politique

Déclaration de Rivo Rakotovao - La peur bleue du HVM mise à nu

Publié le lundi, 18 juillet 2022

« Je suis sidéré ». Tels sont les mots du ministre Pierre Houlder, ministre de l’Aménagement du territoire, hier, en guise de réaction suite à la dernière déclaration du parti « Hery Vaovao ho an’i Madagasikara ». Pour rappel, dans une déclaration signée par son coordonnateur national Rivo Rakotovao et publié samedi dernier, le parti HVM pointe du doigt ce qu’il qualifie d’ « abus de pouvoir et de violation de la loi » lors du déplacement du Président Andry Rajoelina à Mandoto, vendredi dernier. Un déplacement qui aurait été mis à profit pour une « campagne électorale avant l’heure » par la présence des membres du Club des Supporters d’Andry Rajoelina (CSANR).

« J’ai été leader politique et chroniqueur politique pendant des années.  Ce qui me sidère au plus haut point : si ce genre de déclaration venait de pseudo – analyste politique sur les réseaux sociaux, cela peut arriver. Mais venant d’un politicien, de surcroît un ancien chef d’Institution et non moins ancien Président de la République par intérim, c’est trop aberrant », a indiqué ce membre du Gouvernement.

Accusations infondées

Selon ses propos, concernant les accusations d’amalgames avec les fonctions de leader de parti et celui de Président de la République, il affirme que le Président Andry Rajoelina n’est pas président de parti. Il précise également que le Chef de l’Etat a fondé un parti politique mais aujourd’hui, il n’est actif dans aucune formation politique. Quant au cas de l’association CSANR, il évoque un droit pour les citoyens de créer un groupe pour supporter aussi bien l’actuel ou les anciens Présidents. De plus, l’association en question ne date pas d’hier mais a vu le jour depuis l’année 2013. 

D’après toujours ses arguments, il existe plusieurs comités de soutien dans tout Madagascar et ce genre d’entité n’est pas seulement fait pour les élections. D’autant plus que l’évènement organisé à Mandoto n’était nullement un meeting politique mais entrant dans le cadre de la distribution de certificats fonciers au profit de milliers de paysans. L’association voulait donc montrer son soutien au Président de la République pour les efforts en faveur du développement et sans plus. Par conséquent, le ministre interprète les propos du coordonnateur du HVM comme de la peur face à l’avancée des actions menées par le numéro un du pays.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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